D’après ses propos, le syndicat majoritaire ne signerait qu’en cas d’importante augmentation générale ou prime de partage de la valeur.
L’augmentation générale est un non catégorique pour la direction de Scalian, et la seule année où cela a eu lieu, nous avons constaté des abus, avec des managers qui s’en servaient comme excuse pour ne pas accorder d’augmentation individuelle, ou pour déduire l’une de l’autre. Nous avons préféré travailler sur le sujet d’augmentations planchers pour éviter les frustrations, ou de garantie d’augmentation au bout d’un certain temps.
La prime de partage de la valeur ne bénéficie plus du dispositif fiscal avantageux en vigueur les années précédentes. De plus, nous savions cette année que l’enveloppe pour les NAO était extrêmement faible, du fait de l’absence de croissance de l’entreprise l’année passée. Prétendre à de tels avantages ne peut être pris au sérieux par la direction que si le demandeur se trouve dans un rapport de force, ce qui n’est pas le cas du syndicat en question. Nous déplorons nous aussi le manque d’argent mis sur la table, mais avons préféré cette année se concentrer pour obtenir tout de même des améliorations sur la qualité de vie au travail, et se concentrer sur la renégociation d’une prime d’intéressement au printemps qui, elle, porte la possibilité d’un partage de la valeur sur lequel Scalian est prêt à mettre la main à la poche.
Bravo pour votre travail.
Pouvez-vous communiquer les raisons avancées par le syndicat majoritaire pour motiver sa décision de ne pas signer ?
D’après ses propos, le syndicat majoritaire ne signerait qu’en cas d’importante augmentation générale ou prime de partage de la valeur.
L’augmentation générale est un non catégorique pour la direction de Scalian, et la seule année où cela a eu lieu, nous avons constaté des abus, avec des managers qui s’en servaient comme excuse pour ne pas accorder d’augmentation individuelle, ou pour déduire l’une de l’autre. Nous avons préféré travailler sur le sujet d’augmentations planchers pour éviter les frustrations, ou de garantie d’augmentation au bout d’un certain temps.
La prime de partage de la valeur ne bénéficie plus du dispositif fiscal avantageux en vigueur les années précédentes. De plus, nous savions cette année que l’enveloppe pour les NAO était extrêmement faible, du fait de l’absence de croissance de l’entreprise l’année passée. Prétendre à de tels avantages ne peut être pris au sérieux par la direction que si le demandeur se trouve dans un rapport de force, ce qui n’est pas le cas du syndicat en question. Nous déplorons nous aussi le manque d’argent mis sur la table, mais avons préféré cette année se concentrer pour obtenir tout de même des améliorations sur la qualité de vie au travail, et se concentrer sur la renégociation d’une prime d’intéressement au printemps qui, elle, porte la possibilité d’un partage de la valeur sur lequel Scalian est prêt à mettre la main à la poche.